La dame qui pleure : III. L'auberge de la folie

Scénario joué par Ephi (Jalna Laplante, érudite novice), Janic (Lyssandre Reeves, herboriste), Marc (Vyrken Emeric, Apprenti de la sphère des Vents), Boo (Délaïde Tanitsyah, soldat protecteur), Cyril (Xaric, spadassin Élu des Volcans) et Jere (Ishkar Grehvis, Flamme de Kroryn). 

La recherche de Manza a conduit la compagnie dans les collines d'Ertelahz sous une pluie battant depuis la veille. Les routes ont laissé place aux petits chemins jusqu'à ce que la crue d'une rivière force les compagnons à passer dans une gorge de Kezyr, canyon creusé dans le marbre, sous les conseils d'un aimable voyageur. L'étroit passage fut finalement le théâtre d'une petite embuscade, d'où les aventuriers sont sortis victorieux.
Vengis, toujours péenjiteuse, est allée en ville régler quelques affaires. 

Ce 6ème Volcan blanc se déroule sous une pénible pluie fine et sans fin. À bord du chariot, chacun a retrouvé son calme et la compagnie s'est arrêté à la sortie de la gorge. Malgré la tentative de Lyssandre, il était trop tard pour ce protecteur d’âge mûr qui devait avoir traversé de nombreuses batailles. Suite à la mort de cet étrange citoyen, une décision devait être prise concernant le duelliste de z’Yal. Fallait-il ou non enterrer/incinérer ce valeureux guerrier ? Pour Xaric, le problème était ailleurs : il n’acceptait pas que le mage de Kroryn lui aie volé son duel. De rage, il envoie son poing à la figure du mage de feu et la bagarre éclate entre les deux guerriers. Le Zûl finit par quitter la place et rejoint Vyrken parti à la recherche de l’archer. Les autres, pendant ce temps, préparent l’incinération d’Askin Zyliak.

Le duo revient bredouille et, après quelques mots prononcés pour ce protecteur rendu à Moryagorn, la compagnie repart.

Le soir arrive et nos compagnons sont heureux d’arriver près d’un village dépendant de la baronnie d’Uhregarr toute proche. Plus tard, ils comprendront pourquoi ce village semblait étrangement désert, mais pour l’heure, ils sont simplement heureux de confier l’eyrok nommé Igor à l’aubergiste. C’est une petite auberge très simple, constituée d’une salle-à-manger carrée à peine plus grande que la cuisine, avec un renfoncement laissant place à un escalier menant au dortoir et à la chambre de l’homme qui vous accueille. Les compagnons apprennent que Manza a laissé un message accompagnant un tonnelet de vin. Le message est mal orthographié, l’écriture hésitante, et il a été déposé il y a deux jours par ce qui semble être une description de Manza accompagné de trois personnes. L’aubergiste leur dit également qu’ils semblaient pressés de partir et assez autoritaire avec Manza.

Les commandes en boissons et nourriture sont passées et, sans crier gare alors que les six compagnons attendent, Xaric renverse avec force la table devant lui qui tombe sur le flanc. Se levant alors en poussant un cri de rage, il dégaine en regardant sa proche voisine Délaïde qui ne sait trop comment réagir. Elle esquive de justesse le cimeterre par un bond en arrière au-dessus du banc. Jalna gardant tout son sang-froid lui commande de se calmer, mais quand Xaric tourne son regard fou vers elle, c’est Lyssandre qui ferme les yeux une fraction de seconde avant de clamer d’une voix menaçante de se calmer. La protectrice, pendant que Jalna se positionne à l’abri derrière elle, tente d'assommer le combattant alors que celui-ci saute sur la tranche de la table renversée et tente de pourfendre l’érudit dont l’aura irradie d’agressivité. Le choc est terrible. Lyssandre n’est pas homme de guerre et le cimeterre le déchire de part en part, le tuant sur le coup, ce qui le projette au sol sous la puissance de l’impact. Jalna qui a vu quelqu’un tenter de sortir par la fenêtre de la cuisine.

Vyrken, en pleine incantation depuis le début lache son sort, mais la magie ne fonctionne pas. Désemparé devant tant de violence, il décide alors d’utiliser une capacité stellaire et une chose très particulière se déroule alors : chacun voit les dernières secondes se rembobiner en vitesse rapide jusqu’au moment où Xaric met le pied sur la table pour pourfendre Lyssandre toujours en vie. Le combattant, cette fois-ci, échoue lamentablement son saut et s’étale de tout son long aux pieds de l’érudit.

Jalna, cette fois, ordonne à l’aubergiste de rester où il est. Ce dernier tourne alors la tête vers elle avec un sourire étrange aux lèvres et les yeux sadiques. Délaïde ayant sonné Xaric, elle fonce dans la cuisine et plante son pic de guerre dans le flanc de l’aubergiste et le tire à l’intérieur comme avec un harpon. Il finit sa course sur le sol. Ishkar monte les marches quatre à quatre pour examiner l’étage : personne dans le dortoir, mais dans l’unique lit de l’autre chambre gît le cadavre égorgé d’un homme au visage semblable à celui de l’imposteur au regard sadique.
Dans la cuisine, sous l’interrogatoire des compagnons, l’imposteur maîtrisé révélera se nommer Lyluth Sipalahr. Il prétend que ses compagnons guide et archiviste sont à l’étage. D’étranges lumières à l’extérieur font se rendre compte aux compagnons que l’auberge est en feu. Voulant sortir avec le mage noir, ils se rendent compte que la porte a été bloquée de l’extérieur. Des cris se font entendre dehors, ainsi que des bruits de très grosses bêtes, quelque chose de terrible se passe au dehors. Xaric ayant retrouvé ses esprits, tout-le-monde sort par la fenêtre et chacun peut apercevoir une forme draconique spectrale de taille immense et de couleurs mauve et vert-émeraude s’envoler dans la nuit…