La dame qui pleure : IV. Sous pression

Scénario joué par Ephi (Jalna Laplante, érudite novice), Janic (Lyssandre Reeves, herboriste), Marc (Vyrken Emeric, Apprenti de la sphère des Vents), Boo (Délaïde Tanitsyah, soldat protecteur), Cyril (Xaric, spadassin Élu des Volcans) et Jere (Ishkar Grehvis, Flamme de Kroryn). 

Dans leur recherche de Manza, les compagnons ont été amenés à faire une pause dans un petit village des collines. Le village au complet semble être le théâtre d'un guet-apens et, après avoir réussi a assommer leur guerrier Zûl ensorcelé, nos compagnons ont réussi à exterminer leur comité d'accueil. Mais toujours pas de Manza !

Vengis, toujours péenjiteuse, est en ville régler quelques affaires.

La nuit du 6ème Volcan blanc, les événements ont conduit la compagnie du Psylloh jusque tard. Xaric ayant retrouvé ses esprits, tout-le-monde sort par la fenêtre et chacun peut apercevoir une forme draconique spectrale de taille immense et de couleurs mauve et vert-émeraude s’envoler dans la nuit… Ayant ligoté, bâillonné et bandé les yeux de l’aubergiste suspect, les compagnons amènent leur prisonnier jusqu’à la forge toute proche et c’est le moment que choisit la Main du Destin pour tenter de ressentir le potentiel danger à venir. Il ressent une faible menace alors que certains compagnons perçoivent du bruit dans la partie habitée de la forge. Un dialogue s’entame, et la guide prend conscience  que ce sont des villageois effrayés qui se tiennent de l’autre coté de la porte. Leurs intentions pacifiques déclarées, la compagnie entre et les villageois leur expliquent qu’ils sont enfermés depuis deux jours et que leurs filles ont été emmenées par quatre gaillards : un grand homme habillé d’une sorte de robe noire, deux citadins et un chasseur. Ils les maintiennent en otage et aucun villageois n’ose plus sortir, comme leur ont ordonné les quatre malandrins.

Durant l’interrogatoire du mage “aubergiste”, Vyrken glisse ses doigts dans le cou du gaillard et finit par réussir à décrocher un masque de bois. L’illusion levée, chacun peut voir le véritable visage du mage qui correspond alors à la description du grand agresseur en robe noire responsable de l’enlèvement des filles du village. Après le récit, les  villageois prêtent leur lit aux citoyens et la nuit se passe.

Le lendemain, 6ème Écume blanche, après une courte nuit, la compagnie se sépare et les moins cléments des compagnons, Jalna, Xaric et Ishkar, conduisent le prisonnier dans un endroit isolé afin de le faire parler par la torture. D’après ses dires, leur compagnie se composerait de huit personnes. Enlever les jeunes filles fait assurément partie des dommages collatéraux de leur plan. Manza serait avec Yvas, ils sont plus haut dans le village montagnard. Yvas serait peut-être bien seul puisqu’une autre équipe les attend au village suivant si le Psylloh ne trouve pas la mort dans ce village. Il parle également de la force de volonté de Manza qu’il qualifie d’incommensurable, la Sombre Rose veut accompagner Manza afin de l’aider à ressusciter sa femme, seul Kalimsshar a ce pouvoir. Un guerrier (Askin Zyliak) et un archer (Dradyon Palintyr) seraient morts, et il resterait l’archiviste (un érudit âgé dénommé Djer) et un mage (Luvann Bosqel). Jalna a néanmoins remarqué qu’il mentait bien et ne s’en privait pas, aussi n’était-il pas évident de démêler le vrai du faux.

Averti par Lyssandre, le groupe des tortionnaires se prépare au pire et remonte en vitesse au village. Ils se tiennent prets à recevoir une nouvelle embuscade. Prenant le taureau par les cornes, ils décident de monter vers les paliers supérieurs afin de rencontrer le chef retenant Manza. Alors qu’il monte discrètement en éclaireur, Xaric se ramasse une dague de lancer dans l’arrière de la cuisse. Son armure le protégeant, la dague ne reste même pas plantée dans sa chaire. La protectrice décide alors de sprinter afin de le retrouver. Ils peuvent tous deux voir un homme d’une vingtaine d’année avec une dent en or tenter de se recamoufler parmi les roches inter-paliers. Ses habits citadins tranchant assez bien sur le fond gris, tout-le-monde a eu vite fait de le repérer et, alors que Délaïde s’approche de lui et que Vyrken crie en le pointant du doigt pour ensorceler son esprit, c’est Xaric qui saute du palier supérieur et écrase le type sous sa masse. La protectrice reste à l'affût autour des bagarreurs pendant que le combattant tente d’immobiliser le lanceur de poignard qui finit par réussir à se dégager mais sera vite maîtrisé, ligoté et jeté dans le chariot dirigé par Alfred alors qu’il crie comme devant la plus terrible vision d’horreur.

Continuant leur progression vers le seul bâtiment assez grand pour contenir la vision que la guide a eu (plusieurs corps inconscients pendus par les bras les uns à coté des autres), ils se font arrêter par la voix d’un homme se présentant comme étant Djer, archiviste de la Sombre Rose, qui veut échanger la vie des jeunes filles du village retenues en otage contre sa propre survie. Il interdit a quiconque d’avancer plus près, et Xaric en fait les frais quelques minutes plus tard quand il contourne le bâtiment pour passer par derrière et se prendra une flèche dans la même cuisse. Ishkar tombera également inconscient en avançant par l’avant, arrêté par le dard empoisonné d’une sarbacane.

Vyrken a monté le chariot a leur étage pour être au plus proche car on parle de les laisser partir. Quand c’est finalement décidé, les portes de devant s’ouvrent pour laisser sortir deux chevaux, un transportant un vieil érudit et un corps inconscient, et l’autre transportant un archer tenant en joue le petit groupe. Les choses s’affolent alors : le Zûl, qui a retiré lui-même la flèche qu’il avait dans la jambe, contourne la maison pour les prendre a revers et finira par achever le vieillard au sol après que le sort d’illusion de Vyrken ait touché le cheval du vieux, qui ce dernier cabre et fait tomber l’érudit et son paquet, et blesser l’archer qui se rendait, arc en l’air. Avant de mourir, l’érudit menacera d’un “Vous n’imaginez pas ce que vous venez de faire…”.

Les corps sont détachés et chacun se rend compte que tous les corps sont endormis, empoisonnés comme Ishkar en fait. Au retour du cheval effrayé, Lyssandre trouve une fiole vide avec un restant d’antidote et met trois heures (suite au manque d’équipement sur place) pour créer une décoction similaire qui sera administrée à chacun-e, Ishkar et Manza compris. Ces derniers ouvrent alors les yeux…